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 Présentation de Juliette

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AuteurMessage
Thorny

Thorny


Messages : 15
Date d'inscription : 24/08/2014
Age : 30

Présentation de Juliette Empty
MessageSujet: Présentation de Juliette   Présentation de Juliette EmptyVen 29 Aoû - 23:51

Nom | Inconnu
Prénom |Juliette
Âge | 15 ans
Traits Physiques | Elle a des cheveux bruns et lisses, des yeux gris, qu'elle juge fade et sans expression, mais qui sont en réalité le reflet de son pouvoir. Bien souvent, en la regardant, les gens ont la désagréable sensation que son regard peut voir des choses qu'eux-mêmes sont incapables de voir. Elle est de taille moyenne et un peu maigre, elle se sent banal et sans intérêt.
Traits Psychologiques | Juliette est quelqu'un de très discret et réservé. Elle n'est pas vraiment timide, mais à cause du secret qu'elle doit garder, elle préfère rester en retrait et se lie rarement aux gens, ayant la certitude que personne ne peut la comprendre.
A l'école, elle est calme et studieuse, évitant ainsi d'attirer l'attention sur elle. Avec sa famille, elle garde souvent son avis pour elle, évitant ainsi les conflits et les questions gênantes. En réalité, elle se sent seule mais sait qu'elle ne peut faire confiance à personne, à cause de son pouvoir qu'elle-même ne comprend pas.
Histoire|  
J'avais toujours senti leurs présences. Depuis mon plus jeune âge, je savais qu'ils étaient là sans les voir. Il est même possible que je les aie vu, à une époque. Ma mère m'a souvent dis que j'avais de nombreux amis imaginaires lorsque j'étais toute petite. Peut-être était-ce eux? Je n'en sais rien.
Aussi loin que remontent mes propres souvenirs, je ne les avais jamais rencontrés. J'avais toujours su qu'ils étaient là, mais je n'avais jamais pu expliquer ce sentiment. Cette présence à mes côtés, que j'étais la seule à pouvoir discerner. J'avais bien évidemment essayé d'en parler avec ma mère, et même avec ma petite sœur, mais elles n'étaient jamais parvenues à me comprendre. Lassée de voir ce masque d’inquiétude sur le visage de ma mère à chacun de mes comportements "anormaux", j'avais cessé d'en parler et j'avais fais comme si cela n'existait plus.
Mais cette sensation de présence invisible ne m'avait jamais quittée, pendant toute ces années.
Et je n'avais jamais compris exactement d'où elle venait.
Jusqu'au jour de l'accident, où tout a basculé, et où, pour la première fois, j'en ai vu un.

J'avais 13 ans à l'époque, c'était vers le mois d'avril. En tout cas, je me rappelle qu'il faisait beau. Et comme il ne pleuvait pas, j'allais à l'école à pieds, toute seule. Comme tous les jours, je traînais volontairement, profitant un peu de cette liberté matinale avant le début d'une nouvelle journée de cours. Les vacances s'étaient terminée peu de temps auparavant, et le retour à la routine scolaire était difficile pour moi comme pour mes camarades.
Je m'apprêtais à traverser le carrefour lorsque cela s'était produit.
Une voiture, roulant à toute vitesse, grilla un feu rouge, et passa juste en face de moi, m'épargnant de peu. Je me rappelle m'être figée sur place de surprise, alors qu'autour de moi, tout sembla brusquement passer au ralenti. La voiture, sans même ralentir, continua sa course sur quelques mètres supplémentaires, avant d'emboutir une autre voiture qui venait de la direction opposée.
Un long bruit de klaxon précédait le choc, alors que le bruit de la collision provoqua un long frisson en moi.
Le bruit, les hurlements, la panique.
Je ne m'étais mêlée à rien de cela.
Je m'étais contentée de rester figée sur place, hésitant entre l'horreur et la fascination face au spectacle qui se déroulait sous mes yeux.
Les secours arrivèrent rapidement et sortirent les corps des deux véhicules accidentés. Mon attention resta longuement fixée sur le cadavre inerte du conducteur de la voiture qui roulait trop vite.
Je réalisais que je l'avais aperçu en vie, à peine quelques minutes plus tôt, lorsqu'il était passé devant moi. Et maintenant, il était mort.
Vivant, et puis mort. Le tout en une poignée de secondes.
Puis mon attention se tourna vers les passagers de l'autre voiture. Ceux qui n'avaient rien demandé. Ceux qui s'étaient juste retrouvés au mauvais endroit, au mauvais moment.
Ils étaient deux. Au volant, une femme, encore jeune, belle, intelligente. Une mère.
A l'arrière, son fils de 8 ou 9 ans. C'était autour de lui que les secours s'affairaient. Pour la mère, il n'y avait plus rien à faire.
— Non! S'il-vous-plait, sauvez-le! Sauvez mon enfant!!!!
Le hurlement me fit sursauter. Dans un premier temps, je me demandais d'où il venait. Et puis je la vis.
Elle se tenait près des secours, debout. Elle pleurait. Elle hurlait. Elle était vivante. Ou du moins, elle le semblait.
— Nathan , accroche-toi! Maman est là mon chéri, tout va bien aller.
Personne ne faisait attention à elle. Personne ne semblait l'entendre. Personne ne semblait la voir. Comme si je savais, mes yeux se détournèrent de cette femme désespérée face à son enfant en danger pour retourner se poser sur le corps laissé un peu plus loin.
C'était la même personne. Une même personne qui se trouvait à deux endroits différents. Avec deux matérialisation différentes. L'une, sans vie, par terre, couverte de sang. L'autre debout, suppliant qu'on sauve la vie de son fils.
Le corps et l'esprit. L'âme sortie du corps. Un fantôme.
Ce mot s’insinua en mot lentement, se gravant dans mon esprit. Puis un homme m'attrapa doucement par l'épaule.
— Hé, ça va petite? s’inquiéta-t-il. Tu m'as l'air sous le choc. Tu devrais rentrer chez toi. Tu veux que je te raccompagnes?
Cette brusque reconnexion avec la réalité me fit l'effet d'une douche froide.
— Je...Non, ça va aller, bredouillai-je.
Sans un mot de plus, je fis demi-tour et décidais de suivre son conseil en rentrant chez moi. Pourtant, avant de quitter le carrefour, je ne réussis à me retenir de jeter un dernier coup d’œil à la scène.
Les secours s'occupaient toujours de l'enfant inanimé, mais la mère en larmes n'était plus là. Ou si elle était toujours là, je ne la voyais plus.
Elle avait rejoint les autres, dans une dimension qui ne nous était pas visible à nous, les vivants.
Une dimension dont je venais d'avoir un bref aperçu. Mais pourquoi moi?


__________________________________________

Ma mère nous avait élevées toute seule, ma petite sœur et moi, depuis la mort de mon père il y a 8 ans. Mener une carrière tout en élevant deux enfants peut être assez compliqué, mais elle s'en était plutôt bien tirée. Nous avions grandi dans le bonheur et la sécurité maternelle. Mais ces dernières semaines, notre rythme de vie monotone avait brusquement basculé en tragédie familiale.
L'entreprise de ma mère lui avait enfin octroyé la promotion qu'elle attendait depuis 2 ans, récompensant ainsi son travail acharné et sa fidélité. Le problème, c'était que cette promotion nécessitait que ma mère aille travailler dans des autres locaux, qui se trouvaient à l'autre bout du pays.
Nous avions du déménager, partir, dire adieu à notre vie d'avant, à nos amis, à la ville où nous avions grandi.
Personnellement, cela ne m'avait pas trop dérangée, j'étais plutôt solitaire et me liait relativement peu aux autres. En revanche, ma sœur avait pris ça pour la plus grande injustice au monde, et après avoir protester de toutes les manières possibles, que ce soit en hurlant, en pleurant, en tentant de culpabiliser maman ou encore en s'en prenant à moi qui avait rendu les armes trop facilement à son goût, elle avait finalement opté pour une méthode tout aussi inefficace: bouder.
Même si ça faisait plusieurs jours déjà qu'on était arrivé dans notre nouvelle maison, elle continuait à être de mauvaise humeur en permanence, ce qui forcément agaçait maman qui était beaucoup plus sur les nerfs que d'habitude et provoquait une ambiance orageuse à la maison. Et moi, j'étais perdue au milieu de tout ça, seule dans une nouvelle ville que je ne connaissais pas.
Cela ne m'aurait pas dérangé si on m'avait laissée tranquille, si j'avais pu rester enfermée dans ma chambre à longueur de journée, à lire en compagnie de Maki. Mais la vie n'était jamais simple et les obligations finissaient toujours par nous rattraper.
Demain allait donc être l'une des journées les plus éprouvantes depuis le déménagement, puisque j'allais vivre ma première journée dans ma nouvelle école, toute seule, sans y connaitre personne et devenant "la nouvelle" qui allait arriver en cours d'année.
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